Elizabeth Guyon-Spennato m’a fait une belle surprise aujourd’hui. Elle a choisi deux de mes « Haïkus d’été », publiés dans mon recueil Concordance, et elle les a traduits en chinois mandarin, puis déclamés sur les réseaux sociaux.
吃冰淇淋
在藍綠的海上
船都沉默
Manger une glace
Silence des bateaux
Sur la mer turquoise
躺在草地上
望著黑色天空
哇!見了一顆流星!
Allongé dans l’herbe
On contemple le ciel noir
Oh ! Une étoile filante !
Qui est Elizabeth Guyon-Spennato ?
J’ai rencontré pour la première fois Elizabeth Guyon-Spennato lors d’un « Jeudi des mots » organisé par Marilyne Bertoncini au café culturel « Chez Pauline », à Nice. C’était en mai 2023. J’ai été très impressionné par la richesse et la singularité de son parcours.

De nationalité malto-française, Elizabeth Guyon-Spennato puise ses racines dans l’île d’Ischia, en Italie. L’insularité est inscrite dans son ADN, éveillant en elle une passion pour les voyages et les langues. Son parcours est tout sauf ordinaire : elle part étudier à l’Université de Taïwan, où elle apprend le chinois mandarin. À Pékin, elle se distingue comme actrice de cinéma et parolière de chansons à succès. De retour en Europe, elle se réinvente en tant que traductrice et interprète.
Un grave accident bouleverse le cours de son existence. Pendant sa convalescence, Elizabeth Guyon-Spennato, animée par sa soif de connaissances, se lance dans l’apprentissage du persan. Elle prend des cours particuliers pour la langue orale et, pour pénétrer la richesse de la langue écrite, elle collabore avec une docteure en linguistique à la traduction de poèmes persans en français.
En 2012, poussée par un désir inébranlable de découvrir de nouveaux horizons, Elizabeth se rend pour la première fois en Iran. Attendant prudemment le retour des ambassadeurs occidentaux, elle entreprend ce voyage seule, malgré une santé encore fragile, dans un pays aux règles strictes et aux mœurs conservatrices. Elle a tiré, de ses expériences iraniennes, neuf voyages au total, une série de « Regards persans », qui sont des portraits photographiques d’Iraniens et d’Iraniennes, accompagnés de poèmes. Cet ensemble a donné lieu à des expositions, puis à un recueil.
Quelques mots sur les « Haïkus d’été »
Les deux poèmes traduits en mandarin proviennent d’un ensemble intitulé « Haïkus d’été », que vous trouverez dans mon recueil Concordance. Reprenant, avec quelques libertés, la forme lapidaire inventée par les Japonais, j’y décris quelques sensations estivales. Ces poèmes cherchent à capturer des moments simples et fugaces de la vie quotidienne. Le lecteur est invité à ressentir la douce chaleur du soleil filtrant à travers les volets, la tranquillité des bateaux sur une mer turquoise, ou encore le silence vibrant seulement troublé par le chant des cigales. J’ai cherché à montrer que le bonheur réside souvent dans des choses très simples qu’il suffit de savoir savourer.
Ces « Haïkus d’été » prennent place dans Concordance, mon premier recueil, paru en novembre 2022. Ce livre rassemble des poèmes écrits depuis mes études jusqu’à 2022. Comme l’indique le titre, ces poèmes témoignent qu’une quête d’harmonie, d’une recherche de sérénité, qui s’exprime de différentes manières. Le recueil mêle de brèves proses avec des poèmes en vers libres. On y rencontre la mer, le ciel, les montagnes, et, dans ces paysages, la joie d’être vivant, la félicité de l’instant présent.
Si le cœur vous en dit, vous pouvez vous procurer ce recueil sur Amazon. L’ouvrage sera alors imprimé dans l’imprimerie partenaire la plus proche du lieu où vous habitez, et expédié directement chez vous.

Image d’en-tête : un paysage chinois trouvé dans la banque d’images « Pexels » proposé par WordPress.
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