Oyez, oyez ! À vos plumes, crayons et stylos ! Comme chaque année, et pour la troisième fois, le blog Littérature Portes Ouvertes vous donne la parole, à travers la revue Grabuge hébergée par ce blog. Il s’agit de constituer une petite anthologie poétique à partir des textes et poèmes que vous m’aurez envoyés. Et cette année, le thème est « Cambouis ».
Un troisième appel à poèmes
En 2023, je vous avais invité à écrire sur le thème du « Grabuge ». Vous aviez été plus d’une trentaine à participer, et cela avait donné lieu à un très beau premier numéro de la revue Grabuge. Un nom choisi pour montrer que la poésie n’est pas cette petite chose mignonne et consensuelle que l’on présente parfois. La poésie est, par essence, un langage authentique, qui défie les conventions et les habitudes de langage, et qui, dès lors, bien souvent, dérange. Elle malmène nos certitudes. Elle réinterroge nos préjugés. Elle nous réinvite à observer vraiment ce que nous perdons l’habitude de regarder. Elle nous bouscule.
En 2024, j’avais choisi le thème de la « Hargne ». Pour rappeler que le poète peut mordre, parfois, aussi. Pour battre en brèche une image consensuelle du poète, qui dans nos représentations les plus courantes est plutôt un rêveur inoffensif. Or, loin d’habiter dans cette fameuse tour d’ivoire où on le relègue parfois, le poète est en prise directe avec le monde, il est conscient de ses misères, et il s’indigne, parfois avec bruit. Parfois jusqu’au cri. Parce que, comme le dit Claude Ber, « il y a des choses que non ».
En cette année 2025, je vous invite donc à écrire sur le thème du « Cambouis ». Parce que le poète ne se contente pas de belles idées éthérées. Il ne méprise pas l’ici-bas, l’incarnation, le vrai monde. S’il invente parfois des ailleurs chimériques, ce n’est pas pour fuir la réalité, mais pour mieux la penser. Le poète est ici, avec nous, dans la fosse, dans le cambouis. Il partage notre condition humaine. Il ne méprise pas le quotidien. Il a les mains dans la boue : selon Baudelaire, il en ferait de l’or. Il remue la fange. Il prend en compte la réalité, toute la réalité, et non pas uniquement celle qu’il nous plaît de regarder. Il nous oblige à tout voir, le beau comme le laid, le transitoire comme l’éternel, le profane comme le sacré. Ouvrier des mots, il met la main à la pâte, il n’a pas peur de se salir. Il use parfois de mots un peu sales, de paroles crues : ce n’est pas de la provocation gratuite, mais une façon de bousculer nos certitudes et de nous déciller. Alors, je vous y invite : trempez votre plume dans le cambouis, et écrivez !
Règlement
- Le thème de l’appel à poèmes est « Cambouis », pour un troisième numéro de la revue « Grabuge », hébergée numériquement sur le blog « Littérature Portes Ouvertes ».
- La date limite de participation est fixée au 1er juillet 2025. Aucun texte ne sera admis après cette date.
- Vous participerez uniquement via le formulaire ci-dessous (ce qui me permet d’avoir toutes les participations au même endroit).
- Vous acceptez de ne pas inonder ma boîte mail d’un nombre déraisonnable de participations.
- En déposant votre poème, vous affirmez être majeur.
- En déposant votre poème dans l’espace ci-dessous, vous m’autorisez à le conserver et à le publier sur le blog « Littérature Portes Ouvertes » ainsi que sur tous supports de communication, incluant notamment les réseaux sociaux, sans s’y limiter. Vous m’autorisez à promouvoir cette anthologie par tous moyens utiles (blog, podcast, réseaux sociaux, vidéos, lectures publiques)…
- Vous participez à cette anthologie numérique à titre totalement gratuit. Vous ne payez rien pour participer, et je ne vous paie pas non plus en échange de votre poème.
- Vous conservez le droit de publier votre poème sur n’importe quel autre support de votre choix. Un lien vers l’anthologie numérique du blog « Littérature Portes Ouvertes » sera apprécié.
- Vous vous engagez à produire un poème inédit, dont vous êtes réellement l’auteur. Vous admettez que je ne puisse pas vérifier moi-même si votre poème est bien le vôtre.
- Le fait de recourir à une intelligence artificielle sans le dire est assimilable à une forme de tromperie. Ne présentez pas comme vôtre un texte qui n’est pas le vôtre.
- Vous admettez que je puisse refuser de publier le poème sans que j’aie à en expliciter la raison. Je reste totalement libre de publier ou de ne pas publier un poème. Le fait que vous ayez rempli le formulaire ne vous assure aucune garantie de publication.
- Vous admettez que l’anthologie numérique « Grabuge » puisse être déclinée en différents formats.
- Vous admettez que vous ne puissiez plus modifier votre poème une fois envoyé, sauf raison expresse.
- Vous admettez que, une fois votre poème publié, vous pouvez demander sa suppression de l’anthologie, mais que, d’autres personnes ayant pu enregistrer entre temps le poème, il est impossible de faire comme s’il n’avait jamais existé.
- Vous admettez que du temps puisse s’écouler entre votre envoi du poème et sa mise en ligne.
- Vous m’autorisez à effectuer de menues corrections orthographiques, du moment qu’elles ne touchent pas au fond du poème.
- Vous m’autorisez à choisir la mise en forme de l’anthologie numérique (police de caractères, mise en page, etc.), et à ce que je range les poèmes dans l’ordre que je désire.
- Vous adressez un poème au format texte exclusivement, sans images, sans mise en page autre que ce qu’il est possible de faire depuis le formulaire, sans document audio ou vidéo.
- Vous admettez que cet appel à poèmes n’est pas un concours, qu’il n’y a rien à gagner ni à perdre.
- Vous donnez votre accord de principe pour une éventuelle publication au format papier réunissant plusieurs numéros de « Grabuge » dans un livre collectif.
- Vous consentez à ce que ces règles puissent évoluer, être précisées ou modifiées sans avertissement préalable.
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Belle initiative. Bonne chance à vous tous !
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Merci ! En général ça marche plutôt bien ! N’hésitez pas à participer !
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