Les mois de juin sont toujours extrêmement chargés, ce n’est pas nouveau. Ce mois de juin 2025 s’annonce particulièrement intense, avec de nombreux projets artistiques et pédagogiques qui prennent forme, pour mon plus grand bonheur. Entre les répétitions et les représentations, mes soirées et mes week-ends vont être bien occupés.

🎶 Chorale : deux dates, pour deux fois plus de bonheur

Cette année, à nouveau, je poursuis cette belle aventure musicale au sein du Chœur des Enseignants, sous la direction inspirée de Philippe Benassaya, Sébastien Grandjean et Florence Taxil. Le répertoire, exigeant et varié, nous fait voyager de la Renaissance à aujourd’hui, entre polyphonies a cappella et pièces accompagnées au piano. Je suis vraiment très heureux de faire partie de cette chorale où la bonne humeur se conjugue avec le sérieux. Tous les mardis, après la classe, je m’en vais donc répéter au collège de Saint-Laurent-du-Var avec mes amis enseignants.

Mais cette année sera très particulière pour moi : Philippe Benassaya a mis en musique l’un de mes poèmes, « Au mois de mai », tiré de mon recueil Concordance. Le texte prendra vie sous la forme d’une fugue à quatre voix et piano. Une expérience qui s’annonce profondément émouvante et gratifiante : entendre ses mots sublimés par la musique, portés par un chœur, c’est un bonheur rare.

Deux représentations sont à venir : le 8 juin et le 21 juin, pour la Fête de la Musique. Autant de rendez-vous qui s’annoncent chargés d’émotions.

🎭 Théâtre : une relecture extravagante et engagée de « La Belle et la Bête »

Autre terrain d’expression : la scène théâtrale. Je fais partie de la troupe de l’association Polychromes, dirigée par Michaël Brice, et nous préparons une création ambitieuse : une adaptation queer et engagée de « La Belle et la Bête » de Gabrielle de Villeneuve. Un conte que j’aime particulièrement, que je prends plaisir à enseigner lorsque j’ai des élèves de cycle 3, et dont j’adore la version transformée, à la fois hilarante et engagée, que nous vous concoctons.

En effet, toute la troupe a pu être force de propositions dans ce travail de réécriture. Dans cette version contemporaine, le conte se réinvente, interroge les normes sociales et fait émerger tout à la fois le rire et la réflexion. C’est un théâtre qui simultanément bouscule et rassemble, avec de nombreuses références au monde contemporain dans lequel l’action prend place désormais.

Nous serons sur les planches les 27, 28 et 29 juin, au théâtre de l’Impasse. Une belle occasion de redécouvrir un classique… autrement.

👨‍🏫 Avec mes élèves : du rêve plein la scène

Enfin, impossible de parler de ce mois sans évoquer les projets menés avec mes élèves, qui occuperont une grande partie de mes soirées et de mes week-ends. Dans les deux écoles où je travaille, nous avons monté des projets de grande ampleur, avec une restitution prévue dans la grande salle de spectacles du Casino Terrazur, à Cagnes-sur-Mer. Et cela, grâce à nos intervenantes du Conservatoire de musique de Cagnes-sur-Mer, Marie-Luce Lecompte et Véronique Cessac. Mes élèves, pour la première fois de leur vie, vont intervenir comme de vrais artistes, sur une vraie scène, et vont vivre des émotions incroyables.

Avec ma classe de CP du Val Fleuri, nous participons à un projet d’école ambitieux : la mise en scène de « L’Opéra de la Lune » de Jacques Prévert. Avec Marie-Luce, mes élèves ont répété toute l’année. En outre, j’ai la joie — et la pression ! — d’interpréter le rôle de Monsieur Morin dans cette œuvre à quatre voix, parmi les solistes et récitants. Une expérience forte, aussi bien pour moi que pour les enfants.

À l’école de La Pinède, avec mes GS/CP, nous préparons un spectacle autour de la mer et des océans : chants, poèmes, chorégraphies… tout y est. Pour la première fois, j’enseigne non seulement le chant mais aussi la danse, avec une petite chorégraphie maritime qui s’annonce drôle et touchante. Et pour les élèves de cycle 3, je prête ma voix en tant que narrateur pour accompagner leur projet.

🌟 Un mois dense, un mois vivant

Ce mois de juin est à l’image de ce que j’aime : la création partagée, le plaisir de transmettre, la richesse des projets collectifs. Il reflétera mes engagements artistiques et pédagogiques, avec cette conviction que l’art — sous toutes ses formes — est un formidable levier d’épanouissement et de lien. Et pour moi, c’est toujours un plaisir que d’être sur les planches, que ce soit pour chanter ou pour jouer la comédie. Oui, ce mois sera intense. Mais surtout, il sera profondément vivant. Et je crois que, ensuite, j’aurai bien mérité mes vacances !

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