Impossible de manquer la petite maison aux murs rouges qui trône sur la place centrale du village d’Aiglun, dans les Alpes-Maritimes. C’est là que, patiemment, Xavier Giovannetti peint ses tableaux abstraits, un petit carré après l’autre, jusqu’à composer des sortes de mosaïques peintes.

Ce patient travail de composition semble chercher à enfermer le temps dans ses toiles. Le monde est passé au crible d’une géométrie régulière. Xavier Giovannetti peint des quadrillages qui balisent l’espace, et dessinent des formes abstraites dans lesquelles chacun peut voir ce qu’il veut. Il y a quelque chose d’apaisant dans ce travail, par sa régularité, sa symétrie, sa simplicité. Un monde rassurant de petits carrés aux couleurs vives, qui appelle la contemplation, la méditation. Mais sans donner d’emphase à ces trop grands mots. Trop souvent, on s’imagine la méditation comme quelque chose de compliqué ou d’extraordinaire. Ici, il s’agit simplement de se perdre dans ces damiers colorés. De laisser l’esprit se promener sur ces formes abstraites que dessinent les carrés. De savourer la paix qui émane de ces formes toutes simples mais savamment agencées.

J’ai pour vous une bonne nouvelle : ce travail, vous pourrez l’admirer à la Gare du Sud, à Nice. Plus précisément, dans le Hall de la Gare des Chemins de fer de Provence. Et cela, pendant tout le mois de juin. Si vous ne connaissez pas la peinture de Xavier Giovannetti, je vous invite vraiment à y aller.

Et pour vous donner une petite idée du travail de l’artiste, je me suis permis d’insérer ici quelques-unes des images qu’il diffuse publiquement sur les réseaux.