Pour les vingt ans des « Journées Poët Poët », un colloque universitaire…

Vingt ans, ça se fête ! Créés en 2006, les « Journées Poët Poët » font vivre la poésie depuis vingt ans. Nous fêterons cet anniversaire avec une édition spéciale en mars prochain, dans le sillage du Printemps des Poètes. Mais dès ce mois de décembre, nous vous invitons à un événement exceptionnel : l’Université de Nice se penchera sur ce travail de promotion et de diffusion de la poésie, avec des conférences, des témoignages, des performances poétiques…

Vingt ans de poésie vivante

En 2006, naissaient les Journées Poët Poët, de l’imagination d’un groupe de joyeux poètes et artistes, issus pour une bonne part du milieu du spectacle vivant. Le nom même des Journées, emprunté au poète Léon-Paul Fargue, traduit le mélange de bonne humeur, d’irrévérence et de sérieux qui fait le sel de ce festival pas comme les autres. En vingt ans, le festival a pris de l’ampleur. De très nombreux poètes, locaux, nationaux, internationaux ont eu l’occasion d’y être présentés, d’y performer, d’y rayonner. Pendant une dizaine de jours, au mois de mars, la poésie vibre de toutes les couleurs…

Pour ma part, j’ai découvert les Journées Poët Poët en 2015, sur l’invitation de Sandrine Montin qui était ma collègue à l’Université de Nice où j’enseignais en tant que doctorant contractuel puis ATER. J’ai tout de suite été conquis, et dès ce moment-là, j’ai parlé de ce beau festival dans les colonnes de mon blog. Et puis, quelques années plus tard, en 2018, j’ai intégré le PoëtBuro, c’est-à-dire le comité d’organisation de ces fabuleuses Journées. Une expérience extrêmement enrichissante pour moi, en termes de rencontres, d’échanges poétiques, et de moments sublimes.

Il m’a semblé important que l’Université s’intéressât à un tel festival, afin de montrer que ce travail de diffusion de la poésie, auprès de publics qui n’y sont pas acquis, est essentiel. Afin de montrer, surtout, que l’on a tout à gagner à considérer la poésie comme un « art vivant ». Il y aura donc deux matinées consacrées aux Journées Poët Poët, les 3 et 17 décembre.

Informations pratiques

  • Quand ? Les mercredis 3 et 17 décembre 2025, de 8 h à 11 h
  • Où ? Dans la Salle de Conférences de la Bibliothèque Universitaire du Campus Carlone (boulevard Edouard Herriot, Nice)
  • Quoi ? Des conférences, des témoignages, des entretiens, des lectures, des performances…
  • Dirigé par qui ? Ce colloque est co-dirigé par Béatrice Bonhomme, Professeur des Universités, et par Gabriel Grossi, Docteur ès Lettres
  • Quels intervenants ? Le programme détaillé est publié ci-dessous.

Colloque – 20 ans des Journées Poët Poët : la poésie comme art vivant

À l’Université Nice Côte d’Azur – BU du Campus Carlone
Mercredis 3 et 17 décembre 2025 – Entrée libre, gratuite et ouverte à toutes et tous

À l’occasion des vingt ans des Journées Poët Poët, un colloque exceptionnel réunira poètes, universitaires et membres du PoëtBuro pour célébrer la poésie sous toutes ses formes : vivante, performée, partagée. Organisé par le CTEL, l’Université Nice Côte d’Azur, la compagnie Une petite voix m’a dit et le blog Littérature Portes Ouvertes, l’événement accueillera notamment Sabine Venaruzzo, Tristan Blumel, Timotéo Sergoï, ainsi que de nombreux acteurs et actrices du festival.

Pour en savoir plus

J’ai recensé sur une page dédiée tous les articles de ce blog consacrés aux Journées Poët Poët et aux thématiques du Printemps des Poètes.



En savoir plus sur Littérature Portes Ouvertes

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6 commentaires sur « Pour les vingt ans des « Journées Poët Poët », un colloque universitaire… »

  1. Je ne manquerai pas de vous rejoindre, merci à vous tous !
    En attendant , sur «  Le Bleu où c’est loin ! » de mes anciens «  apprenti.e.s » :

    Naissance de l’Âme
    Nous sommes le commencement de l’Infini
    Au seuil de l’Univers

    Carolyn Carlson, un saut dans le bleu.

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  2. Etincelles d’or pour cet anniversaire,,
    «  Autrefois, au temps où le ciel était proche de la terre , les femmes Dogons décrochaient les étoiles et les donnaient aux enfants. Lorsque ceux-ci étaient las de jouer, les mères leur reprenaient les astres et les replaçaient dans la voûte céleste. »
    Mythe Dogon

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